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Paris 4ème - Le Marais
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Paris 4ème - Le Marais

Place du Marché Sainte Catherine

Ouverte en 1783 sur l’ancien prieuré de Ste Catherine du Val des Ecoliers.

Pont Marie

Construit de 1614 à 1630 par l’architecte Christophe Marie, le pont portait des maisons, comme c’était le cas à l’époque. Une inondation emporta une partie du pont avec ses maisons le 1er mars 1658 , et un pont provisoire en bois fut posé; cette partie fut reconstruite en pierres en 1670 sans maison, ce qui donna au pont son aspect si particulier (trois arches avec des maisons, deux sans maison). Comme pour tous les ponts parisiens, les maisons disparurent à partir de 1741 et jusqu’en 1788. Pont classé.

Boulevard Morland

Il a remplacé le quai du Mail créé à la fin du règne de Louis XV qui longeait le petit bras de Seine le séparant de l’Ile Louviers. Ce mail avait été créé par Henry IV pour embellir l’Arsenal contigu. En 1806 on lui donna le nom du colonel Morland tué à Austerlitz. En1843, l’île Louviers fut rattaché à la rive droite

Rue des Nonnains d'Hyères

Les religieuses de la Communauté bénédictine d’Yerres achetèrent en 1280 la Maison de la Pie, située à l’emplacement du N°14, pour en faire leur résidence parisienne. Cette rue a été entièrement modernisée au XXe siècle.

Rue Pavée

Ancienne rue citée en 1235 sous le nom de Petit-Marivaux  puis du Petit-Marais en 1406. Ce fut la première rue pavée du quartier, d’où le nom qu’elle prit en 1450. Elle fut prolongée en 1838 jusqu’à la future rue de Rivoli
N°10 : Synagogue construite par Hector Guimard en 1913
N°11 et 13 : Hôtel datant de Charles VI et rebâti en 1517 et saisi pour dettes par le roi François Ier, ; il reçut plusieurs ambassadeurs d’Angleterre au XVIe siècle. Il fut acheté par le Duc Charles III de Lorraine pour agrandir sa propriété contiguë. Rebâti encore une fois en 1634, il fut partagé à la fin du XVIIe siècle en Hôtel des Marets et en Hôtel d’Herbouville. Belles portes.
N°12 : Hôtel de 1632 ayant appartenu à Loménie de Brienne qui le vendit en 1784 à François Tronchet qui fut un des avocats de Louis XVI
N°14 à 22 : Emplacement de la prison de la Petite-Force de 1785 à 1845, date à laquelle le percement de la rue Malher la fit disparaître.
N°24 : Hôtel de Lamoignon précédemment d’Angoulême. Construit en 1584 par Androuet du Cerceau pour Diane de France, Duchesse d’Angoulême et fille de Henri II. Elle y mourut à 81 ans en 1619, en cédant sa demeure à Charles de Valois, fils naturel de Charles IX, qui en fit un repaire de brigands et qui était devenue la terreur du quartier. Marié à 70 ans avec Françoise de Nargonne, âgée de 20 ans, il y mourut en 1650, et sa veuve en 1713, c’est-à-dire presque 140 ans après son beau-père Charles IX. Françoise de Valois connut à Versailles le petit du Belloy, futur archevêque de Paris qui mourut lui-même en 1808 dans sa centième année après avoir vu un nouveau-né appelé Louis-Napoléon, futur Napoléon III….ainsi du Belloy aura connu la belle-fille de Charles IX et Napoléon III , personnages éloignés de 3 siècles !
Bien avant de mourir elle vendit l’Hôtel à la famille Lamoignon en 1688, dont l’illustre descendant, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes fut le défenseur de Louis XVI, ce qui lui valut d’être décapité à son tour en 1794 à 73 ans. Cependant, l’Hôtel fut vendu dès 1774 et connut toute une série de propriétaires qui le louaient à des particuliers et des commerces ; Alphonse Daudet l’habita et son fils Léon y naquît.
Racheté en 1928 par la ville de Paris, elle y installa la Bibliothèque Historique.
Au coin de la rue des Francs-Bourgeois, l’inscription « SC » désigne la limite du fief de Ste Catherine du Val des Ecoliers

Rue Rambuteau

Rue ouverte en 1838 principalement sur l’emplacement du couvent des Filles de St Magloire.et dénommée rue de la République en 1849 avant de reprendre son nom ensuite.
Son percement a supprimé trois anciennes rues : la rue Traînée du XIIIe siècle, la rue de la Chanverrerie du XIIe siècle et la rue des Ménétriers, anciennement des jongleurs.
L’enceinte de Philippe Auguste passait au niveau du N°5
Jacques Cœur habita au niveau du N°49 (maison disparue)
Ancien cabaret de Corinthe au N°102

Rue Rivoli

La première partie de cette voie fut ouverte sous ce nom entre les rues St Florentin et de Rohan de 1800 à 1835 avec des immeubles de Percier et Fontaine, exemptés pendant 30 ans de tout impôt foncier. La rue fut ouverte sur l’emplacement des jardins du couvent des Feuillants, devenu célèbre à la Révolution.
En 1849 on étendit vers l’est la rue lorsque les abords du Louvre furent dégagés et que la place du Palais Royal fut créée ; ces travaux durèrent sept ans. Ce prolongement supprima nombre de petites rues dont certaines dataient du XIIIe siècle.
N°1, 3, 16 et 18 : Emplacement de l’Hospice du Petit St Antoine
N°56 : Le grand magasin A la tour St Jacques se trouvait là au XIXe siècle
N°60 : Bazar de l’Hôtel de Ville fondé en 1860, qui était encore un modeste magasin en 1880
N°100 : Emplacement jusqu’en 1930 du très grand et très ancien magasin A Pigmalion, fondé en 1793….

Rue du Roi de Sicile

Née de la fusion en 1868 de la rue du même nom, du XIIIe siècle, avec la rue de Bercy St Jean, également du XIIIe siècle 
N°2 :et 4 : Hôtels du Roi de Sicile et de La Force

Rue des Rosiers

C’est un ancien chemin de ronde intérieur à l’enceinte de Philippe Auguste qui était déjà cité sous ce nom en 1230, car les jardins voisins étaient remplis de roses. Elle se continuait par la future rue des juifs qui faisait un coude avec elle. Cette rue était le centre d’un petit quartier juif établi là au XIIe siècle
N°17, 18, 20, 22, 25, 27, 29, 31 et 32 : Vieilles maisons
N°23 : Vestiges d’un Hôtel du XVIIe siècle
N°38, 42, 44, 52, 56 et 58 : Vieilles maisons

Rue Saint Antoine

A l’origine, c’est l’ancienne voie romaine qui partait de Paris vers le sud-est en passant par Melun. A l’intérieur des murs, elle partait de la porte Baudoyer sous le nom de la rue de la Porte Baudoyer et devenait rue du Pont Perrin après avoir franchi la porte St Antoine de l’enceinte de Philippe Auguste (nom dû à la proximité d’un égout), et finissait au pied de la Bastille après sa construction en 1370 ; on sortait de Paris en contournant la forteresse par le nord, par la Petite rue St Antoine
Les deux premières rues fusionnèrent au début du XVe siècle sous le nom de Rue St Antoine, puisqu’elle conduisait à l’Abbaye St Antoine, située hors les murs. L’ancienne rue du Pont Perrin qui était très large, était un lieu de promenade (Le Château des Tournelles étant proche) que l’on surnommait parfois Cours St Antoine
En 1854 (ouverture de la rue de Rivoli) et en 1865 (Haussmann), elle a perdu une partie de son côté pair.
N°5 : Emplacement de l’entrée de la Bastille
N°7, 9 et 13 : Vieilles maisons
N°17 : Couvent des Filles de la Visitation Ste Marie, installé en 1628 dans l’Hôtel de Cossé, ancien Hôtel d’Etampes. François Mansart rajouta en 1632/1634 une chapelle. St Vincent de Paul fut aumônier du couvent à partir de cette date jusqu’en 1660.
Le couvent fut supprimé en 1790 et sa chapelle devint le club républicain de Théroigne de Méricourt avant d’être affecté au culte protestant en 1803 (les obsèques de Benjamin Constant y furent célébrées en 1830, et Nicolas Fouquet y fut inhumé). En 1805 la rue Castex fut percée sur l’emplacement du couvent, et seule la chapelle subsiste.
N°21 : Hôtel d’Ormesson, anciennement de Mayenne construit en 1613 sur l’emplacement de l’Hôtel du Petit Musc (XIVe siècle) dénommé ensuite Hôtel de Boissy.
Habité par Henri de Lorraine en 1613, il fut acheté en 1759 par Le Fèvre d’Ormesson, intendant des finances ; son fils refusa en 1792 la fonction de Maire de Paris. En 1812 l’Hôtel devint l’Institution Favart, puis l’ Institution Jauffret en 1858. Les Frères des Ecoles Chrétiennes s’y installent enfin en 1870. Hôtel classé.
N°27 à 41 : Vieilles maisons
N°62 : Devant ce numéro, sur la chaussée, emplacement du Carrousel du 30 juin 1559 qui se termina par des joutes royales ; le roi Henri II fut tué lors de l’une d’elles alors qu’il s’opposait au capitaine de sa garde écossaise, Montgomery ; la lance de celui-ci se rompit et entra dans l’œil droit du roi, qui mourut dix jours après à l’Hôtel des Tournelles, malgré les soins d’Ambroise Paré et de Vésale.
Au N°62, s’élève l’Hôtel de Sully bâti de 1624 à 1630 par Androuet du Cerceau à l’emplacement de l’Hôtel de La Mouffe qui appartint à Juvénal des Ursins au XVe siècle. Il revint au Duc de Sully, alors âgé de 74 ans en 1634, qui y ajouta le Petit Hôtel de Sully ouvrant place Royale.
En 1752, l’Hôtel passa à la famille Turgot puis aux Boisgelin en 1771. Vendu en 1800 à différents propriétaires, il fut très mutilé et abimé jusqu’à son rachat par l’état qui le restaura entièrement. Hôtel classé.
N°101 : Emplacement de la Porte St Antoine de l’enceinte de Philippe Auguste (1190) devant l’entrée du Lycée Charlemagne. Elle fut démolie en 1382 lors de l’édification de la nouvelle porte de l’enceint de Charles V. Le Lycée Charlemagne s’installa dans l’ancienne maison professe des Jésuites en 1797, d’abord sous le nom d’Ecole Centrale ; il devint Lycée en octobre 1804. La loge du concierge a été creusée dans des restes de l’enceinte de Philippe Auguste, et de nombreux vestiges de l’époque des jésuites subsistent aujourd’hui.
L’église St Louis des Jésuites : sa première pierre fut posée en 1627 par Louis XIII et le Cardinal de Richelieu y célébra la première messe le 9 mai 1641. Bourdaloue, le célèbre prédicateur y officia de nombreuses années ; toute la Cour se précipitait pour l’entendre. Les cœurs de Louis XIII et Louis XIV y furent déposés et, plus tard, vendus à la Révolution au peintre Saint-Martin pour en faire de la mummie, peinture de couleur brune de très haute qualité. Cependant, ce peintre n’utilisa qu’une partie du cœur de Louis XIV et restitua le tout à Louis XVIII à la Restauration. Il fut récompensé par le Monarque..
L’église fut fermée de 1792 à 1802 date à laquelle le nom de St Paul lui fut rajouté en souvenir de cette église démolie en 1799
N°103 à 109 et 115-117 : Vieilles maisons. Au 117 : Ancien Bal des Acacias puis de la Reine Blanche à partir de 1842 ; Louise Michel y présida des réunions politiques avant la Commune. N°133 : Hôtel Séguier, classé en partie.