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Paris 4ème - Le Marais
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Paris 4ème - Le Marais

Rue Charlemagne

Le chemin reliant la Porte Baudoyer à une chapelle St Paul qui était mentionné au VIIe siècle, est l’origine de cette rue qui fut coupée en deux par l’enceinte de Philippe Auguste à la poterne St Paul. On trouvait les noms de rue des Prêtres St Paul ou de l’Archet St Paul au XIIIe siècle. La proximité du lycée Charlemagne lui donna son nom en 1844.
N°1/3/5 : Vieilles maisons
N°2/4 : Fabrique de l’église St Paul jusqu’à la Révolution. Construite en 1650
N°8 : Fontaine de 1846. Une tour de l’enceinte de Philippe Auguste subsiste au coin de la rue des jardins St Paul ; c’est la tour Montgoméry, de l’ancienne Poterne St Paul
N°13 : Petit lycée Charlemagne construit sur l’emplacement du couvent de l’Ave Maria
N°10/18 : Lycée Charlemagne aménagé dans l’ex maison des Jésuites en 1804
N°23 : Vieille maison avec les noms des rues qui sont inscrits de part et d’autre

Rue des Ecouffes

Datant du début du XIIIe siècle, elle porte son nom dès l’origine ; ce nom provient d’une enseigne représentant un escoufle, c’est-à-dire un prêteur sur gage. Sa partie sud qui se dénommait rue Tiron lui a été rattachée quand la rue de Rivoli fut créée à cet endroit en 1854. Plusieurs très vieilles maisons (N°2, 5, 9, 11, 12, 14, 16, 212 et 23)

Quai aux Fleurs

Formé en 1804 sous le nom de Napoléon puis de la Cité sous la Restauration avant de prendre son nom actuel en 1879. L’ancien Port St Landry, le plus vieux de la Cité, se trouvait à cet emplacement ; il fut remplacé par le port de la Grève (place de l’hôtel de Ville) en 1141. De même, l’hôtel des Ursins du 15e siècle se trouvait-il ici jusqu’en 1563. Au N°9 se trouvait la maison d’Héloïse et Abélard.

Rue des Francs Bourgeois

Formée de la réunion des rues suivantes en 1868 :
- rue Neuve Ste Catherine, ouverte au 16e siècle 
- rue des Vieilles poulies, du 13e siècle
- rue des Jardins, du 12e siècle
- rue de l’Echarpe datant de Henry IV, dont le nom provient d’un cabaret situé au N°7 de la rue actuelle.
La rue des Vieilles poulies reçut en 1500 le nom de Francs-Bourgeois car il y existait depuis 1334 une maison recevant des pauvres exemptés de toute taxe ; ce nom fut étendu à toute la voie lors de la réunion de 1868. Cette « maison d’aumône » se trouvait aux numéros 34 et 36, et a été remplacée par l’Hôtel Poussepin en 1603.
N°14 et 16 ; Hôtel Carnavalet, aujourd’hui musée de l’histoire de Paris.
N° 25 : Hôtel de Lamoignon, N°26 : Hôtel Le Mayrat, classé, N°30 : Hôtel Jean de Fourcy
N°31 : Hôtel d’Albret. Construit à partir de 1550, puis reconstruit par Mansard en 1640, il est acheté huit ans plus tard à César-Phoëbus d’Albret, qui n’a aucun rapport avec Jeanne d’Albret, malgré l’inscription de la porte d’entrée. En revanche, une aventurière, Françoise d’Aubigné, y entra au service de la propriétaire, Mme de Montespan, favorite de Louis XIV, et pu ainsi approcher le roi. De fil en aiguille, elle remplaça Mme de Montespan dans le cœur du monarque à partir de 1684 et devint Mme de Maintenon. Elle épousa secrètement le roi cette même année, la Reine Marie-Thérèse étant décédée l’année précédente.
L’Hôtel est classé dans son ensemble
N°38 : Dans cette ancienne Allée des Arbalétriers, Jean Sans Peur fit assassiner le Duc d’Orléans qui sortait de l’Hôtel Barbette, le 24 novembre 1407
L’Hôtel Barbette : Au XIIIe siècle, s’élevait ici un vaste domaine campagnard appartenant au prévôt des Marchands de Philippe IV le Bel ; remplacé par un bel Hôtel à la fin du XIVe siècle, il reçut la visite de Charles VI la veille de sa première crise de démence ; son épouse, Isabeau de Bavière, s’y installa pour vivre sa vie scandaleuse. Plus tard, Diane de Poitiers l’habita ; après sa mort, l’Hôtel fut vendu en 1563 et loti. Il a entièrement disparu 
Plusieurs Hôtels : Hôtel Hérouët (N°42), Hôtel de Clisson, de Guise et de Soubise (Archives Nationales depuis 1808) au N°60

Boulevard Henri IV

Percé par Haussmann en 1866 sur une partie du couvent des Célestins, situé au N°12 actuel. Ce couvent fut fondé en 1352 et s’étendit rapidement grâce aux bienfaits de Charles V. De très nombreux personnages illustres y furent inhumés du 14e au 18e siècle, ainsi que furent déposés plusieurs cœurs de rois ; ceux de Jean II Le Bon, de Henri II , François II, et de Charles IX.   Supprimé en 1779, l’ordre fut remplacé par diverses institutions avant de devenir une caserne de gardes nationaux en 1791. Après plusieurs locataires, la caserne actuelle de la Garde Républicaine est construite en 1895 sur l’emplacement du couvent. L’emplacement du pont-levis de la Bastille se trouve au N°46

Place de l'Hôtel de Ville

Dessinée au début du XIIe siècle, cette place fut la fameuse Place de Grève jusqu’en 1802. Le roi Louis VII vendit cet emplacement en 1141 aux Marchands de l’eau pour y établir un port qui devait recevoir les marchandises pour alimenter Paris.
En 1246, St Louis crée la première municipalité parisienne dirigée par des échevins dont le chef est le Prévôt des Marchands et l’installe dans le Parloir aux Bourgeois, au Grand Châtelet.
En 1357, Etienne Marcel transfère l’administration municipale dans la Maison aux Piliers située à l’emplacement de l’actuel Hôtel de Ville. Cette maison fut remplacée par un très bel édifice dessiné par Le Boccador entre 1543 et 1551. Le 24 mai 1871 l’édifice fut incendié par les communards (les archives de la ville s’y trouvaient), puis reconstruit presque à l’identique de 1873 à 1883 par Ballu et Deperthes

Depuis Philippe le Bel, une grande croix s’élevait sur la partie sud de la place ; elle était destinée aux dernières prières des suppliciés qui étaient exécutés sur cette place depuis 1310 jusqu’à la guillotine qui y fit ses débuts le 25 avril 1792. Cette croix servait aussi de repère aux parisiens lors des inondations. Agrandie une première fois en 1778, la surface de la Place de Grève fut multipliée par quatre par Haussmann en 1853 lorsqu’il supprima toutes les petites rues qui l’entouraient.
Les ouvriers sans travail prirent, il y a longtemps, l’habitude de se regrouper sur cette place….ils « faisaient grève ». 

Rue de l'Hôtel Saint Paul

Designed at the beginning of the 12th century, this place was the famous Place de Grève until 1802. King Louis VII sold this site in 1141 to the Water Merchants to establish a port there which was to receive the goods to supply Paris.
In 1246, St Louis created the first Parisian municipality led by aldermen whose chief was the Prévôt des Marchands and installed it in the Parlor for the Bourgeois, at the Grand Châtelet.
In 1357, Etienne Marcel transferred the municipal administration to the Maison aux Piliers located on the site of the current City Hall. This house was replaced by a very beautiful building designed by Le Boccador between 1543 and 1551. On May 24, 1871 the building was burnt down by the communards (the city archives were there), then rebuilt almost identical to 1873 to 1883 by Ballu and Deperthes
From Philippe le Bel, a large cross rose on the southern part of the square; it was intended for the last prayers of the tortured who were executed on this place from 1310 until the guillotine which made its debut there on April 25, 1792. This cross also served as a benchmark for Parisians during the floods. Enlarged for the first time in 1778, the area of ​​Place de Grève was quadrupled by Haussmann in 1853 when he removed all the small streets that surrounded it.
The unemployed workers long ago got into the habit of gathering in this square.... they "went on strike".

Rue Jacques Coeur

La cour de l’avancée qui permettait d’accéder à la Bastille avait été remplacée en 1790 par une large allée qui reliait le Petit Arsenal au Grand Arsenal. Cette allée fut remplacée par une rue en 1829 qui se dénommait de l’Arsenal au sud, et Jacques Cœur au nord, du nom du grand argentier du roi Charles VII

Rue des Jardins Saint Paul

Connue sous ce nom dès 1277, elle devint la rue des Jardins puis reprit son nom initial lors de la démolition en 1948 des maisons qui cachaient une partie importante de la courtine de l’enceinte de Philippe Auguste  (1190-1215) ainsi que deux tours.
N°6 : Emplacement de la maison habitée par Molière en 1645/1650
N°8 : Emplacement de la maison de Rabelais dans laquelle il mourut en 1553 ; sa maison se trouvait donc face au rempart qu’il décrit dans Pantagruel en évoquant son mauvais état.                                            

Rue de Jouy

Très vieille voie du Xe ou XIe siècle qui reliait la porte Baudoyer (du XIe siècle) à l’église St Paul des Champs. Elle fut donc coupée en deux lors de la construction de l’enceinte de Philippe Auguste, en1190. Elle doit son nom aux Abbés de Jouy-le-Châtel qui y possédaient depuis 1297 un hôtel situé à l’emplacement des N°13, 15 et 17
N°7 ; Hôtel d’Aumont. Hôtel du XIVe siècle reconstruit par son propriétaire Michel-Antoine Scarron (oncle du poète) en 1644-1648 ; l’architecte est Le Vau. Huit ans plus tard, l’hôtel est racheté par son gendre, le maréchal d’Aumont. Ensuite, à sa mort, de nombreux propriétaires se succèdent. Le 4 décembre 1771 a lieu une extraordinaire cérémonie rassemblant la plus grande Noblesse ainsi que le « tout-Paris » de l’époque venus assister au mariage de Lavoisier (savant et fermier général) avec Claudine Thoynet. Racheté par la Ville de Paris en 1938, il a été depuis lors dégagé et restauré