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Paris 3ème
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Paris 3ème

Rue des Haudriettes

Au XIIIe siècle, cette rue s’appelait Jehan L’Huilier puis des Haudriettes, nom donné aux femmes du couvent de l’Assomption qui y avaient des propriétés. Plus tard, elle prit le nom de L’Echelle du Temple car le Grand-Prieur du Temple y possédait sa potence de justice, au coin de la rue du Temple ; haute de six étages, on en voyait encore les vestiges à la veille de la Révolution.
N°4 et 6 : Hôtel Maupéou du XVIe siècle.
N°8 : Hôtel de Lécuyer du XVIIe siècle.
N°6 et 14 : Vieilles maisons du XVIIe siècle.

Rue au Maire

Existant depuis le début du XIIIe siècle, le Maire du domaine du Prieuré de St Martin des Champs y avait sa demeure. C’était la voie principale du Bourg St Martin des Champs. Plusieurs très vieilles maisons (N°14, 23, 25, 28, 29) et l’enseigne du Chef St Jean au N°22

Rue Michel Le Comte

Ancien chemin de ronde extérieur de l’enceinte de Philippe Auguste, habitée par le comte Michel probablement au XIVe siècle. Elle devint la rue Michel Lepeletier de 1793 à 1806, du nom du conventionnel qui avait voté la mort du roi le 20 janvier 1793. Le garde du corps Paris voulut faire justice en l’assassinant avant même que le roi ne soit guillotiné le lendemain 21 janvier. Cette rue fut élargie au niveau de ses 11 premiers numéros impairs en 1833

N°7 et 15 : Ont appartenu à la famille du Prévôt des Marchands Caumartin avant la Révolution 

N°16 : Très intéressante maison des XV, XVI et XVIIe siècles qui était une auberge à l’enseigne de L’ours et du Lion dès le XVe siècle; son vieux puits existe toujours

N°21 : Maison où habita Verniquet à partir de 1774, à l’époque où il réalisait son plan monumental de Paris.

N°25 : Emplacement du jeu de Paume de la Fontaine du XVe siècle, détruit en 1634 par un incendie. Il fut remplacé par une belle demeure.

N°28 : Hôtel d’Hallwyll, ancienne demeure reconstruite au XVIIIe par les Hallwyll, qui le louèrent aux Necker jusqu’en 1766, date de la naissance de Mme de Staël. Hôtel classé.

Rue des Minimes

Créée en même temps que la Place Royale en 1607, elle longeait le couvent des Minimes

Rue de Montmorency

Les Montmorency y avaient leur hôtel du XIIIe au XVIIe siècles, situé au N°5 ; cet hôtel revint en 1651 à Nicolas Fouquet. La rue fusionna en 1768 avec la rue Courtauvillain qui la prolongeait.
Au N°51 se trouve bien sûr ce qui est considéré comme la plus vieille maison de Paris : la Maison du Grand-Pignon de Nicolas Flamel. Son rez-de-chaussée comportait deux boutiques et la porte centrale donnait accès à l’escalier. Cette maison a perdu son pignon à la fin du XVIIIe siècle.

Rue du Pas de la Mule

Ouverte en 1604 en même temps que la Place Royale (des Vosges) sous le nom de Royale , elle doit son nom à un montoir ou « pas de mule » . Elle fut dénommée rue des Vosges de 1862 à 1893.
Au N°3 se trouvait le cabaret de la Fosse aux Lions, du XVIIe siècle ; très belle cour ancienne.

Rue Pastourelle

La rue d’Anjou au Marais, ouverte en 1626 et la rue Pastourel, ouverte en 1296 sous le nom de Groignet furent réunies ensemble en 1877 en une seule voie.
Roger Pastourel, membre du parlement en 1378/1381 possédait une maison dans la rue qui prit son nom au XIVe siècle.
N°5 : Hôtel de Montauglan sous Louis XIII puis de La Vieuville sous la Régence.
N°6 – 8 : Hôtel du XVIIe siècle divisé en 1728 après l’acquisition par de La Vieuville du N°6 actuel. Le N°8 entra dans la famille de Sartine à la même époque.
N°11 : Hôtel Bertin, financier qui avait fait construire un théâtre dans cet hôtel qu’il destinait à sa maîtresse Mlle Hus ; il en reste des vestiges.
N°23 : Emplacement d’une maison démolie en 1950 où logeait l’artisan Bérard, auteur en 1793 de la Carmagnole                       

Rue Portefoin

Dénommée rue Richard-des-Poulies en 1282 (dû au tisserand Richard), elle fut habitée plus tard, au XIVe siècle, par Jean Portefin qui lui donna son nom, déformé au XVIIe en Portefoin.
N° 1 - 3 - 5 : Maisons ayant fait partie de l’hôpital des Enfants Rouges.
N°2 : Ici se trouvait l’entrée de la chapelle de cet hôpital.
N°11 et 13 : Hôtel du XVIIe siècle.
N°12 : Emplacement d’un hôtel du XVIIe siècle ayant appartenu à la dynastie Turgot.
N°14 : Hôtel du XVIIe siècle dont il ne reste que des vestiges.
N°19 : Maison construite à la fin du XVIe siècle dont le numérotage est ancien.

Rue Quincampoix

Née de la fusion de la très vieille rue Quincampoix du XIIe siècle qui devait son nom probablement à un de ses habitants, avec la rue des Cinq-Diamants (de la Courroirie au XIIIe siècle), fusion de 1851.
N°2 : Vieille maison en encorbellement.
N°10, 12, 13, 14 et 15 : Façades et portes du XVIIIe siècle
N°31 : L’église St Josse bâtie en 1235 se trouvait là. Elle fut détruite à la Révolution.
N°36 : Maison classée
N°38 – 40 : Entrée du bureau de la corporation des Merciers-Joailliers depuis le XIVe siècle.
N°41 : Vieille maison à pignon.
N°43 : L’échoppe du savetier qui servait à l’agiotage à l’époque de Law se trouvait là. Il la louait 100 à 200 livres par jour, parfois plus.
N°54 : Emplacement du cabaret de l’Epée de Bois dans une maison du XVIe siècle détruite en 1958. C’était une taverne pour musiciens et danseurs qui devint un repaire de riches agioteurs quand Law s’installa dans la rue en 1719. C’est là que l’affaire du comte de Horn eut lieu ; ce cousin du Régent assassina avec un complice (de Miles) le courtier Lacroix, nouvel enrichi ; ce qui créa un énorme scandale. Arrêtés, les auteurs furent roués en place de Grève;
N°60 : Hôtel du XVIIIe siècle
N°65 : Emplacement de l’Hôtel de Beaufort du XVIe siècle dans lequel Law installa sa Banque Générale en 1719. Le bâtiment disparut lors du percement de la rue Rambuteau à partir de 1838 N°82 : Restes du théâtre Molière fondé en 1791 et fermé en 1832
N°90 : Là se trouvait la cloche qui sonnait le soir pour évacuer la rue remplie d’agioteurs à l’époque de Law ; souvent insuffisant, ce moyen devait être complété par l’arrivée du guet.

Rue Reaumur

Lorsque le Marché St Martin fut construit, en 1765, deux rues furent percées de part et d’autre : la rue Royale St Martin et la rue du Marché St Martin. Ces deux rues fusionnèrent en 1851 sous le nom actuel, qui fut prolongée deux fois, trois et sept ans plus tard ; cette dernière prolongation fit disparaître la très ancienne rue Frépaux qui remontait au XIVe siècle.

Une dernière prolongation entre les rues St Denis et ND des Victoires eut lieu en 1896 et fut inaugurée par le président Félix Faure en février de l’année suivante. Cette dernière prolongation entraîna la destruction des maisons du côté pair de la vieille rue Thévenot, du XIVe siècle, dont les maisons du côté impair subsistent entre les N°65 à 87 de la rue Réaumur.
Parmi ces maisons détruites, l’ex N°12 était la demeure de Joséphine de Beauharnais en 1781/82, époque où naquit Eugène, et l’ex N°20 fut la mairie de l’ancien 5e arrondissement avant l’absorption Haussmannienne de 1860
N°77, 83, 85 et 87 : Vieilles maisons de l’ancienne rue Thévenot
N°82 : Les magasins A Réaumur ont été construits en même temps que la rue, en 1894
N°111 et 113 : Avant 1914, Journal La République et journal La Liberté