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Paris 20
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Paris 20

Ce sont donc trois villages qui sont à l’origine de cet arrondissement : Ménilmontant, Charonne et partie sud de Belleville.

- Belleville : voir le XIXe arrondissement où l’histoire de ce village est relatée, puisque lors de la création des XIXe et XXe arrondissements, en 1860, le village de Belleville fut divisé en deux parties, la moitié nord revenant au XIXe arrondissement, la moitié sud au XXe.

- Charonne : sur le flanc sud de la colline de Belleville, se trouvait un vignoble sur un lieu dénommé autour de l’an mil « Cataronis » ou « Cadorona », nom d’origine celte qui désigne un lieu possédant plusieurs sources. Par la suite, l’évolution du village se confond avec celle de Belleville, sa proche voisine.

Le château de Charonne apparut assez tard sur ce territoire, puisqu’il n’est évoqué qu’à la fin du XVIe siècle ; il est composé alors de deux « belles maisons » sur un parc de 20 hectares qui occupait tout le versant sud du côteau de Charonne. C’était un splendide ensemble qu’appréciait beaucoup le Cardinal de Richelieu qui y venait souvent, invité par son propriétaire, Honoré Barentin, seigneur de Charonne. La Duchesse d’Orléans le racheta pour l’offrir aux religieuses de Notre-Dame-de-la-Paix. Plus tard, sous la Révolution, le domaine fut loti, et les dernières traces du château disparurent en 1857.

Une partie d’un autre grand domaine se trouvait sur le territoire du futur XXe arrondissement : c’est le parc du château de Bagnolet, très beau domaine qui subit le même sort que le précédent dans les années 1770. Cependant, il en subsiste une petite partie : le Pavillon de l’Ermitage (147, rue de Bagnolet), qui, après avoir connu plusieurs propriétaires, sera vendu en 1887 à l’AP de Paris.

Le cimetière du Père Lachaise : au XIVe siècle vivait à Charonne, au lieu-dit La Dives, le sieur Régnaud de Wandonne. Il développa une grande propriété qui, au début du XVe siècle prit le nom de « Folie Régnaud ». Ce domaine s’embellit au cours du temps, et fut cédé aux Jésuites en 1626 qui le baptisèrent « Mont Louis ». En 1682, le père Lachaise fit reconstruire la maison principale du domaine qui menaçait ruine.

Cependant, lorsque les Jésuites furent chassés du Royaume, en 1762, Mont Louis fut vendu à JB Gratin, qui le céda à la ville en 1803 pour en faire le « Cimetière de l’Est » Brongniart l’aménagea en respectant les tracés de l’ancien domaine. Il fut agrandi plusieurs fois ensuite sur la commune de Charonne qui, à chaque fois, protestait.

- Ménilmontant : en 1224, on rencontre pour la première fois le nom de « Ménil Mautemps » (Ménil = grande maison rurale) désignant probablement un tout petit bourg à cet endroit. Le village ne se développa que très lentement, et il ne comptait encore qu’une cinquantaine de maisons au XVIIIe siècle.
Pendant longtemps, le hameau dépendit de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Belleville Mais avec l'augmentation de la population, on construisit la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix.
Le développement des guinguettes dans tout l’est parisien amena à Ménilmontant une des plus fameuses sous la Restauration : L’Elysée Ménilmontant.
Au XVIIe siècle, un château fut édifié qui revint plus tard à Le Pelletier de St Fargeau qui construisit un nouveau château à côté du premier, et en fit le plus beau et le plus grand domaine de l’est parisien.
Le Pelletier, d’une grande famille noble, est un régicide qui vota la mort du roi le 20 janvier 1793, ce qui lui valut d’être exécuté par un garde du corps royal le même jour. Sa fille, « recueillie par la Nation », lotit le domaine à partir de 1802. Il n’en reste rien.

Principales voies

Rue des Amandiers : sentier au XVIIe siècle, elle prolongeait après 1785 au-delà du mur des Fermiers Généraux la rue des Amandiers (Chemin-Vert).

Rue d’Annam : sentier des Partants sous l’Empire, elle prit ce nom en 1877.

Rue Auger : sentier en 1730.

Rue de Bagnolet : chemin traversant le petit hameau de Fontarabie (12 maisons en 1750), puis le village de Charonne, où il était nommé rue au Vacher en 1675 puis Grand-rue de Charonne et qui conduisait au village de Bagnolet.

N°2 : cabaret « à la tête de cochon » en 1793, dont l’enseigne était un buste de Louis XVI.

N°10 : premières maisons du village de Charonne, s’étendant surtout sur le côté sud, le côté nord étant occupé par le domaine du seigneur de Charonne.

N°109 : entrée du château de Charonne, qui constituait un domaine alors considérable.

N°119 : église St Germain de Charonne ; reconstruite au XVe siècle elle a été restaurée au XVIIIe siècle, puis en 1820 et 1880. Le cimetière paroissial subsiste autour de l’église ; c’est un des deux seuls de Paris. Sur la terrasse devant le clocher se trouvait la mairie de Charonne, supprimée et rasée en 1860.

N°148 : pavillon de l’Ermitage, reste du château de Bagnolet.

Rue des Balkans : route aux vaches puis chemin de Vincennes en 1731, elle longeait le parc du château de Bagnolet.

Rue de Belleville : existait au XVIIe siècle et traversait le hameau de La Courtille, séparé en deux par le Mur des Fermiers Généraux (Basse et Haute Courtille).

N°8 : célèbre Taverne Dénoyez sous le règne de Charles X. Remplacée par le théâtre des Folies-Belleville

N°13 : célèbre bal Favié.

N°94 : Ferme de Savy, ou Hôtel de Savy, grand domaine du XIe siècle de 23 hectares, qui disparut définitivement en 1767.

N°139 : église et cimetière de Belleville, de 1548, situés au cœur du village .

N°141 : seconde mairie de Belleville de 1847 à 1860, puis du XXe arrondissement jusqu’en 1875.

N°160-174 : couvent des moines de Picpus de 1638 à la Révolution.

N°213 : ancien regard de la Lanterne de l’aqueduc de Belleville. Classé.

N°296 à 324 : parc St Fargeau (du château de Ménilmontant) ; disparu en 1914.

Rue Bisson : du XVIIe siècle.

Rue du Borrego : ancienne allée du parc du château de Ménilmontant.

Rue des Cascades : sente des Musardes au XVIIIe siècle, elle est transformée en rue en 1837. Deux regards classés existent au N°17 (des Messiers) et au N°40 (St Martin).

Rue de Charonne : ancienne chaussée conduisant au village de Charonne. Les premières maisons apparaissent vers 1600.

Vieilles maisons aux N°12, 15, 21, 23, 35, 37, 50, 61, 62, 65, 87, 89, 116, 121, 128, 155, 165.

N°51 53 : Hôtel de Mortagne, construit en 1661 et où mourut Vaucanson en 1782. Classé.

N°94 98 : Couvent des Filles de la Croix de 1641 qui couvrait 42 hectares. Démoli en 1906.

N°95 99 : Couvent de ND de Bon Secours de 1648. Occupé par dès 1802 par une filature de coton appartenant à Richard et Lenoir.

N°100 : prieuré de la Madeleine de Traisnel de 1654, démoli en 1857.

N°157 161 : maison de santé du Dr Belhomme. Cet hôtel de 1700 devint une maison de santé en 1768 qui abrita sous la Révolution contre forte rémunération des suspects que le Docteur déclarait malades ; dès qu’ils ne pouvaient plus payer, ils étaient déclarés « guéris », libérés, arrêtés, ils étaient le plus souvent, guillotinés.

Rue de la Chine : ancienne rue des Hautes Gâtines de la fin du XVIIe siècle, elle doit son nom à une construction de style chinois, aujourd’hui disparue.

N°4 : hôpital Ménilmontant de 1878, devenu hôpital Tenon l’année suivante.

Rue Courat : indiquée dès 1730 sous le nom de Coura.

Rue de la Cour des noues : très ancien sentier rural portant déjà ce nom en 1730.

N°1 : maison typique de l’époque Restauration.

Rue de la Croix St Simon : doit son nom au calvaire planté au milieu des vignes en 1731. Il a disparu sous le second Empire. Hôpital au N°18.

Rue Dénoyez : rue datant de l’Empire dont le nom vient de la guinguette du N°8 de la rue de Belleville.

Rue de la Duée : sentier du XVIIe siècle devant son nom à une source (une duée).

Rue de l’Elysée Menilmontant : ouverte sous le second Empire à l’emplacement du bal public du même nom.

Rue Envierges : sentier du XVIIIe siècle menant aux champs de la Ferme de Savy. Son nom, de 1837, est dû au lieu-dit de la Vierge.

Rue de Fontarabie : du XVIIIe siècle, elle doit son nom à un hameau du village de Charonne (situé au débouché de la rue de Bagnolet). En 1789, sur les 102 maisons du village, on comptait 16 guinguettes Rue Galleron : du XVIIIe siècle. Il s’y trouvait l’entrée d’une maison louée à Charonne par Fouquier-Tinville à partir de 1781.

Place des Grès : ancienne place principale de Charonne où se trouvait le poteau de justice des seigneurs de Charonne ainsi que le carcan.

Rue des Haies : sentier en 1730 (« chemin du petit Charonne »).

Rue Haxo : ancienne allée du parc du château de Ménilmontant depuis 1834, où elle a pris le nom de rue de Vincennes.Au N°85 se trouve la Villa des Otages, ancien café-concert où 52 otages furent massacrés par les Communards le 26 mai 1871. Une chapelle y fut construite en 1936 en souvenir.

Rue Julien Lacroix : ancien chemin des couronnes du XVIIe siècle. Julien Lacroix avait reçu les terrains alentours du roi Charles X.

Rue de la Justice : ancien sentier des Vaches puis de la Justice qui aboutissait aux gibets de la seigneurie de Charonne.

Rue de Lagny : chemin de la Pissotte au XVIIe siècle, puis chemin de Lagny au XVIIIe.

Rue Le Bua : chemin de la demi-lune qui desservait le lieu-dit Le Bua au XVIIIe siècle.

Rue de la Mare : ruelle des Nonnains à la fin du XVIe siècle. Au N° 36, au fond de la cour, se trouve le regard de la Roquette ; des armes de 1575 sont sculptées à l’intérieur. Restauré en 1812. Classé.

Rue des Maronites : sentier du XVIIe siècle, transformée en rue en 1836 sous le nom de Constantine. Elle reçut son nom actuel en 1867.

Rue de Ménilmontant : chemin conduisant au hameau de Ménilmontant, tout petit bourg formé autour d’un mesnil (grosse maison rurale), indiqué dès le XIIIe siècle.

N°4 : Bal des Armes de France sous Charles X, remplacé par la salle Graffard, lieu de réunions politiques auxquelles participait souvent Louise Michel. Aujourd’hui cinéma.

N°27 : Bal des Grands Pavillons.

N°40 : Bal des Barreaux Verts.

N°145 : Maison de Barthélémy Enfantin, Saint-Simonien successeur du fondateur ; il acheta cette grande propriété aujourd’hui morcelée, en 1793 et en fit le siège du mouvement qui prospéra dans la première moitié du XIXe siècle..

N°162 168 : emplacement d’une très grande propriété du XIVe siècle.

Rue des Montibœufs : le lieu-dit des Montiboeufs existait dès le XIVe siècle (mention de 1350) et était desservi par le chemin des Bas-Montiboeufs.

Rue des Orteaux : percée en 1720 au travers des cultures de Charonne pour permettre à la duchesse d’Orléans de se rendre à son château de Bagnolet. C’était une large avenue plantée d’arbres dénommée avenue de Madame ; vendue avec le parc en 1769, elle devint la rue Madame, puis des Orteaux en 1869, car il y avait à l’entrée du parc le lieu-dit des Orteaux.

Villa des Otages : ouverte en 1928 en souvenir du drame de la rue Haxo.

Rue Panoyaux : sentier traversant le vignoble du Pas-Noyaux au XVIIIe siècle qui fut transformé en rue en 1837 puis prolongée en 1863.

Chemin du Parc de Charonne : ancienne allée plantée d’arbres qui aboutissait à la façade du château de Charonne.

Rue des Partants : ancien sentier de la Cloche à l’Eau qui formait la limite en 1790 des communes de Charonne et de Belleville. Doit son nom au XIXe siècle à un lieu-dit.

Rue des Pavillons : ancienne voie du fief de Maulny qui se dénommait avant le XVIIIe siècle Le Pavillon.

Rue Pelleport : voie reliant la rue de Belleville à la rue de Ménilmontant en longeant le parc du château de Ménilmontant ; elle se nommait Charonne jusqu’en 1868 date à laquelle le général de Pelleport lui donna son nom.. N°1 : guinguette Au petit Bonhomme célèbre pendant la première moitié du XIXe siècle.

N°130 : entrée du grand domaine du Château de Ménilmontant, qui avait remplacé le fief de Maulny. Ce château appartenait depuis 1695 à la famille Le Pelletier de St Fargeau. En 1763 puis en 1786, le domaine fut réduit, et la fille du régicide lotit l’ensemble dès 1802.

N°180 : hospice de Belleville, de 1851.

Rue Pierre Bayle : rue de l’Air en 1672, des Rats-Popincourt en 1731, puis des Rats jusqu’en 1897.

Rue de la Plaine : ancien sentier rural de Charonne du XVIIIe siècle.

Rue Planchat : rue du Bois en 1730.

Sentier de la Pointe : chemin rural de Charonne qui menait au lieu-dit du même nom au XVIIIe siècle.

Rue des Prairies : sentier indiqué dès 1672 dénommé ensuite du Centre de la Cour des Noues, puis des Champs. Son nom actuel date de 1873.

Rue de la Py : chemin de la Py au XVIIIe siècle qui menait au lieu-dit du même nom.

Rue Ramponneau : ancienne rue l’Orillon du village de Belleville ; il s’y trouvait au XVIIIe siècle une célèbre guinguette tenue par Jean Ramponneau. Nom donné en 1867.

Rue des Rasselins : lieu-dit du village de Charonne.

Rue des Reglises : sentier du centre des Rasselins du XVIIIe siècle qui longeait le clos Réglise.

Rue du Repos : rue Saint-André en 1672, elle doit son nom à la proximité du cimetière du Père Lachaise.

N°13 : maison du XVIIIe siècle avec des inscriptions de bornage de 1724.

N°29 et 31 : vieilles maisons.

Rue du Retrait : le Ratrait était un vignoble mentionné au XVIe siècle. Le chemin y menait.

Rue Riblette : une des quatre plus vieilles rues de Charonne, mentionnée dès le XVIe siècle, et entièrement bâtie en 1672. Au N°23, maison Restauration.

Rue des Rigoles : très ancienne voie ; les rigolles étaient au XIVe siècle des chéneaux qui conduisaient les eaux de ruissellement vers les regards des aqueducs.

Rue des Rondeaux : sentier des Baltreux du village de Charonne en 1830, puis du lieu-dit des Rondeaux.

Rue des Rondonneaux : ancienne partie du sentier du Centre de la Cour des Noues, appelé rue des Audriettes à cet endroit. Le lieu-dit des Rondonneaux lui donne son nom en 1880. La source de la Cloche, abondante, coulait à proximité.

Rue de Savies : sentier de la fin du XVIIe siècle, puis rue St Martin et enfin rue de Savies en 1869, nom bien sûr dû au fief de Savy, appartenant à St Martin des Champs.

Passage des Soupirs : sentier sous le Premier Empire, puis rue en 1835 sous son nom actuel.

Rue du Surmelin : rue longeant au sud les murs du château de Ménilmontant au XVIIIe siècle qui y avait son entrée principale aux numéros 1 à 11. A partir de 1790, c’était la limite séparative des communes de Belleville et de Charonne. En 1877, elle reçut son nom actuel (une rivière de la Marne). Les réservoirs de Ménilmontant ont été construit en 1865 au N°51.

Rue du Télégraphe : ancien chemin de ronde intérieur du château de Ménilmontant.

N°40 : cimetière de Belleville : la commune acheta en 1808 à la fille du régicide Le Pelletier une partie du parc du château de Ménilmontant de son père qu’elle avait commencé à lotir en 1802 ; la commune y installa son nouveau cimetière, ainsi situé à presque un kilomètre du village. Ses beaux arbres sont les seuls vestiges du parc du château.

Avant l’établissement du cimetière, Claude Chappe y installa en 1792 son télégraphe, car cet endroit est le plus haut de Paris avec Montmartre (128 mètres).

Rue des Tourelles : du Premier Empire, cette rue doit son nom aux tourelles d’un pavillon situé dans le parc du château de Ménilmontant.

Rue de Tourtille : existant dès le XVIIe siècle, elle abritait sous Louis XV la propriété de Tourtille-Saugrain, inventeur des réverbères de Paris qui avait obtenu l’exclusivité de l’éclairage des rues de Paris de 1769 à 1789.

Rue des Vignoles : ancien sentier de Charonne nommé sentier des Basses-Vignoles, nom dû au lieu-dit de la fin du XIVe siècle qui désignait un vignoble.