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Paris 17ème - Monceau
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Paris 17ème - Monceau

Le village de Monceau se développe rapidement sous la Restauration : de 300 habitants en 1810, il en comptera 3300 en 1827 et 6000 avec les Batignolles cinq ans plus tard. Le 18 février 1830, Charles X accorde l’autonomie aux deux communes, alors toujours dépendantes de Clichy, sous le nom de Batignolles-Monceau. En 1828, l’église Ste Marie des Batignolles fut fondée, et la première mairie de la nouvelle commune indépendante fut située au 54 rue des Batignolles, puis, en 1846, reconstruite. Elle fur démolie en 1971. La population continue à augmenter rapidement, pour atteindre 14000 habitants en 1842, et presque 20000 quatre ans plus tard. Les fortifications de Thiers, en 1840, ont englobé la commune Batignolles-Monceau.
Aujourd’hui ce quartier accueille le plus grand nombre d’Hôtels Particuliers au mètre carré de Paris et de nombreux appartements de prestige à l’architecture typiquement parisienne.
Les passionnés d’Histoire et d’Art trouveront leur bonheur dans ce quartier, splendide observatoire de l’architecture des 19ème et 20ème siècles.

Les annonces du 17ème

Le Carré d'Or du 17ème

Menée sous l’égide des Frères Pereire, cette zone est considérée comme le « Carré d’Or » du 17ème arrondissement de Paris : rue Fortuny, rue de Thann, rue de Phalsbourg, rue de Prony, place du Général Catroux.
En effet, ces rues délimitent un espace singulier totalement privilégié et constitué d’hôtels particuliers pour la plupart imaginés par l’architecte Eugène Flamand, témoignant de la prédilection du monde des affaires.
Détenir un bien immobilier de luxe dans ce secteur aux abords du Parc Monceau était gage de réussite et de fortune à l’époque. Aujourd’hui, c’est une adresse prisée. De nombreuses personnalités ont résidé dans ce « Carré d’Or » : Marcel Pagnol et Sarah Bernhardt (rue Fortuny), Rita Hayworth et Sacha Guitry (rue de Prony).

Parc Monceau

A la fin du XVIIIe siècle, le fermier général Grimod de la Reynière possédait un immense terrain nu entre le village de Monceau et le chemin de Monceau. Il le vendit en 1778 à Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, futur Philippe Egalité, qui le fit aménager : ce fut la Folie de Chartres. Celle-ci fut diminuée en 1787 lors de la construction du mur des Fermiers Généraux, mais restait d’une superficie du double du parc Monceau actuel. Le duc fit construire une rotonde, aujourd’hui classée, d’où il pouvait contempler toute la plaine. Confisqué à la révolution, il fut donné par Napoléon à Cambacéres, puis rendu par Louis XVIII à la famille d’Orléans qui en fit son jardin préféré. En 1852, il fut divisé en deux parties : l’une lotie par les frères Pereire (rues Vigny, Murillo, Van Dyck, Velasquez,…), l’autre, propriété de la ville, fut aménagée en 1861 dans sa configuration actuelle par Alphand qui conserva tous les vestiges possibles de l’ancienne Folie de Chartres.
D’une manière plus générale, jusqu’en 1850, la plaine Monceau était couverte d’herbages et de cultures. Cependant, les cultivateurs avaient commencé dès le début du siècle à vendre leurs parcelles à des spéculateurs qui prévoyaient l’urbanisation prochaine ; les acquisitions se faisaient parfois à des prix dérisoires ; des parcelles achetées 1,5 francs le m2 (environ 20 euros d’aujourd’hui), se revendent 400 francs à la fin du siècle (6000 euros), en particulier dans la période de construction intensive des années 1875 – 1885 réalisées par les frères Pereire. Le célèbre Parc Monceau a été inauguré par Napoléon III et réaménagé par l’illustre ingénieur Alphand à la demande du préfet Haussmann. Ce jardin à l’anglaise est l’endroit idéal pour une ballade romantique où vous découvrirez de nombreuses curiosités : rotonde, grande cascade, diverses statues et sculptures originales, la colonnade dite Naumachie...
Cette zone essentiellement résidentielle garde à la fois une apparence aristocratique et des allures champêtres.

Place du Général Catroux

Cette place, carrefour des routes N°3 et 15, était bordée jusqu’en 1862 d’un parc privé et d’immenses terrains vagues servant de dépôt de pavés pour la ville de Paris. Aménagée en 1864, elle reçut le nom de place Malesherbes avant de célébrer l’homme qui, gouverneur de l’Indochine en 1940 a rejoint le général de Gaulle à Londres ; c’est le plus haut gradé ayant fait cette démarche, ayant ainsi légitimé la démarche de l’homme du 18 juin. La place du Général Catroux est un espace urbain marquant grâce à l’éclectisme des façades au style à la fois haussmannien et moderne. Elle se compose d’une vaste étendue de pelouses sur lesquelles se dressent les statues d’Alexandre Dumas père et fils, de Sarah Bernhardt.
Au numéro 1 se trouve un très bel Hôtel Particulier et l’un des plus curieux immeubles de l’arrondissement : l’Hôtel Gaillard, inspiré de l’une des ailes du Château de Blois, construit entre 1878 et 1882 pour le financier du Comte de Chambord (Henry V pour les Légitimistes). Il a été racheté par la Banque de France après 1904. Classé monument historique depuis 1999, il deviendra la future Cité de l’Economie et de la Monnaie. Au N°20 hôtel de Charles Gounod ou le compositeur mourut en 1893.