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Vincennes
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Vincennes

L’histoire de la commune est, bien sûr, liée à son château qui, initialement, n’en faisait pas partie.

Le château :
Au XIIe siècle le roi de France Louis Le Jeune choisit la forêt de Vilcena comme terrain de chasse et y fait aménager un pavillon de chasse (en 1170, achevé en 1178).
Il devient résidence royale en 1180 avec Philippe II qui fait également ceindre le bois d’un mur en 1183 pour en faire une garenne.
Cette résidence est très prisée par les monarques : St Louis, bien sûr, Philippe III Le Hardi qui s’y marie, Louis X Le Hutin et Charles IV Le Bel qui y meurent.
La couronne d’épines y était conservée jusqu’à son transfert à la Ste Chapelle.

Philippe VI décide d’y bâtir un donjon et de renforcer l’ensemble à partir de 1336, mais c’est Charles V qui réalise ses projets achevés en 1380. Le monarque voulait en faire le siège de son gouvernement (Charles de Gaulle y a fortement songé également en 1958)

Louis XI en fait sa résidence et fait construire de nouveaux bâtiments. Après l'assassinat d'Henri IV, son fils, le jeune Louis XIII, est installé à Vincennes dans l'ancien pavillon de Louis XI et y passe une partie de sa jeunesse.

Le donjon fut aménagé en prison d'État de prisonniers de haute naissance dès le XVIIe siècle.
A la suite des journées de février 1848, y séjourneront de nombreux républicains comme Barbès, Blanqui et Raspail.
Au XVIIIe siècle, il hébergea également la manufacture de Vincennes, spécialisée dans la production de porcelaine, qui devint plus tard celle de Sèvres.

Louis-Antoine de Bourbon-Condé, duc d’Enghien, est exécuté dans les fossés du château le 21 mars 1804 (« Pire qu’un crime, une faute » dira Talleyrand), ainsi que le 15 octobre 1917, Mata Hari.

Lors des travaux de construction du château par Charles V , est aménagée à proximité une basse-cour destinée aux logements des domestiques royaux. Au pied de celle-ci s'est développé le hameau de la Pissotte, un petit village situé au niveau de l'actuelle rue de Fontenay. En 1667, Basse-cour et Pissotte sont réunies en une même paroisse qui prend le nom de La Pissotte.

En 1787, ce hameau devient la Municipalité de Vincennes, très exiguë, et ce n’est qu’en 1791 que Vincennes se voit attribuer les 238 hectares comprenant le château et son jardin.

Le développement urbain avec l'ouverture en 1859 de la ligne de chemin de fer et l'aménagement d'une partie du bois en parc public favorise l'essor démographique de la commune qui passe de 4 800 à 31 400 habitants entre 1851 et 1901 (Près de 50.000 aujourd’hui). L'expansion démographique se poursuit avec le réseau de transports qui s'enrichit (tramways, omnibus puis bus, l'arrivée du métro en 1934, et la transformation du chemin de fer en ligne RER A en 1969).

Deux édifices sont à remarquer :

L'hôtel de ville : issu de deux opérations distinctes de construction réalisées à 44 ans d’intervalle, l’hôtel de ville illustre à la fois le style néo-Renaissance s’inspirant du modèle que constitua l’Hôtel de ville de Paris au début de la troisième République, et le style Art déco, remarquable par l’escalier monumental et la coupole en verre de 12,20 mètres de diamètre et de 30 tonnes, tous deux classés monuments historiques.

L'église Saint-Louis : conçue en 1912, l’église Saint-Louis présente une architecture originale de style néo-byzantin.

Outre son célèbre château, son hôtel de ville et l'église Saint-Louis, la ville propose aussi des édifices qui, d'un quartier à l'autre de la ville, méritent que l'on s'y attarde. Façades du XIXe ou de tendance Art déco, de nombreuses curiosités architecturales se côtoient dans les rues de la ville.